12 </p> |
12 </p> |
13 <br> |
13 <br> |
14 <strong>14ème édition</strong> |
14 <strong>14ème édition</strong> |
15 <br><br> |
15 <br><br> |
16 |
16 |
17 <p>La notion d’information, qui n’avait alors jamais été mobilisée dans l’histoire de la philosophie , est apparue dans le champ théorique à la suite de |
17 <p> |
18 plusieurs événements scientifiques : la publication de la théorie de la communication de Shannon en 1948, la mécanisation de certains calculs avec la |
18 Argumentaire et programme rédigés par Anne Alombert (UCL), |
19 première implémentation d’une machine équivalente à celle de Turing (ENIAC) en 1945, et la découverte de la structure de l’ADN en 1953. En 1962, cette |
19 Victor Chaix (IRI) et Maël Montévil (IRI) |
20 notion fait l’objet du colloque de Royaumont consacré à la cybernétique . En 1970, elle est mobilisée dans La logique du vivant , qui pose la question de |
20 </p> |
21 l’information génétique. Dans les années 1980, elle nourrit les sciences cognitives et le computationnalisme, qui considèrent la pensée comme un processus |
|
22 de traitement de l’information pouvant être implémenté dans une structure électronique.</p> |
|
23 <br> |
|
24 <p>L’information devient ainsi le fondement d’une conception mécaniste du vivant, qui réduit la vie biologique (l’organisme) à des mécanismes et d’une |
|
25 conception cognitiviste de la pensée, qui réduit la vie noétique (l’esprit) à la cognition. La première conduit à des volontés de maîtrise et de |
|
26 transformation du fonctionnement des êtres vivants, qui ont de nombreuses conséquences problématiques, des OGM à la santé environnementale. La seconde |
|
27 engendre des volontés de contrôle des pensées et des cerveaux, qui se manifestent par les projets transhumanistes de téléchargement de l’esprit ou |
|
28 d’implants cérébraux, mais aussi et d’abord par les « applications », pour smartphone notamment, dont le design a pour objectif de capturer et d’exploiter |
|
29 l’attention des individus psychiques.</p> |
|
30 <br> |
|
31 <p>En effet, l’information n’est pas seulement un concept opératoire au fondement des technosciences contemporaines : elle est aussi une réalité technique |
|
32 et sociale qui ne cesse de se concrétiser, et de transformer en profondeur les rapports intergénérationnels qui constituent les sociétés. Dès 1944, alors |
|
33 que les industries culturelles audiovisuelles commencent à se développer, Theodor Adorno et Max Horkheimer dénoncent « la marée de l'information précise et |
|
34 d'amusements domestiqués » qui abêtit les hommes et envahit leurs vies quotidiennes. En 1979, alors que se poursuit « l’informatisation de la société », |
|
35 Jean-François Lyotard déplore la transformation du savoir en « marchandise informationnelle » : les savoirs ne sont plus pratiqués collectivement mais |
|
36 « extériorisés par rapport aux sachants » et réduits à leur valeur d’échange, par ce qui sera ensuite décrit comme un « capitalisme cognitif ». Une |
|
37 trentaine d’années plus tard, Bernard Stiegler ne dira pas autre chose en décrivant le capitalisme computationnel comme une « anti-épistémè » : à l’époque |
|
38 de l’intelligence artificielle réticulée, tous les savoirs (faire, vivre et penser), autrement dit, tous les échanges en quoi consiste la vie psychique et |
|
39 sociale, sont soumis aux calculs et aux marchés, après avoir été transformés en données à travers les instruments de statistique, de mesure, de |
|
40 quantification et de logistique que constituent les algorithmes.</p> |
|
41 <br> |
|
42 |
|
43 <p>Cette « digitalisation généralisée », qui correspond à une marchandisation de toutes les sphères de l’existence, ne cesse néanmoins de révéler son |
|
44 caractère pharmacologique : si l’apparition du web avait pu engendrer un certain nombre d’espoirs quant au renversement des pouvoirs |
|
45 « télé-techno-médiatiques », voire l’émergence de nouvelles utopies, l’avènement des réseaux sociaux, combinés aux smartphones et aux applications et |
|
46 contrôlés par quelques plateformes planétaires, ont mis fin aux rêves de décentralisation, de partage du savoir et de démocratisation : ce sont au |
|
47 contraire des « sociétés de contrôle » qui semblent s’être progressivement instaurées, dominées par des médias sociaux mémétiques, dont la toxicité en |
|
48 terme d’« écologie mentale » est désormais prouvée et dont les enjeux politiques n’ont pas fini de se manifester. Soumises au marketing et à la publicité, |
|
49 fondées sur la logique de l’audience, du buzz et du marché, les industries culturelles numériques poursuivent ainsi la destruction des relations entre |
|
50 générations que l’avènement de la télévision avait considérablement aggravé . Cette destruction s’opère à travers la « disruption » les différents types |
|
51 de savoirs qui composent et consolident ces relations : depuis les savoirs éducatifs menacés par la surexposition des jeunes enfants aux écrans et la |
|
52 captation toujours plus performante de l’attention des adolescents par les plateformes, jusqu’aux savoirs médicaux et scientifiques réduits à des quantités |
|
53 massives de données et leur traitement automatique , en passant par les différents types de savoirs vivre, exister et habiter, que la « smartification » |
|
54 des environnements urbains semble menacer.</p> |
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55 <br> |
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56 |
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57 <p>A l’heure du « screen new deal », qui correspond à une extension sans précédent du télé-travail et du télé-enseignement, il semble plus que jamais |
|
58 nécessaire de transformer le fonctionnement des « télétechnologies » informatiques et numériques, pour éviter ces effets de « prolétarisation généralisée », |
|
59 qui menacent la vie politique et accélèrent la catastrophe écologique. Une telle tâche suppose néanmoins de repenser les modèles théoriques et économiques |
|
60 qui sont au fondement du fonctionnement de ces technologies. </p> |
|
61 <br> |
|
62 |
21 |
63 <p>Les modèles informationnels et computationnels de la vie biologique et noétique qui se sont imposés n’ont rien de nécessaires. Bien au contraire : une |
22 <p> |
64 contre-histoire reste à écrire, montrant que les premiers spécialistes de la cybernétique se méfiaient de l’analogie entre machine et organisme et qu’Alan |
23 En proposant de prendre soin de l’informatique et des générations, |
65 Turing lui-même n’aurait jamais osé comparer l’intelligence à un traitement de données. Dans le champ de la philosophie elle-même, de Bergson à Canguilhem, |
24 les Entretiens du Nouveau Monde Industriel 2020 poursuivent deux objectifs principaux : |
66 en passant par Lotka, Popper, Leroi-Gourhan et Simondon, une pensée de l’extériorisation technique a vu le jour, qui permet de dépasser les analogies entre |
25 </p> |
67 machine et organisme comme entre ordinateur, cerveau et pensée. La machine ou l’ordinateur, produits par des vivants pensants et s’individuant |
|
68 collectivement, ne peuvent servir de modèles pour saisir le « fonctionnement » de ces mêmes vivants : ils ne constituent pas des modèles, mais des organes |
|
69 artificiels, c’est-à-dire, des supports dans lesquels s’extériorisent des fonctions motrices ou noétiques, fonctions qui évoluent donc avec les systèmes |
|
70 d’écritures et de calculs mécaniques, automatiques, analogiques, puis numériques. C’est cette co-évolution entre fonctions noétiques et organes |
|
71 exosomatiques que Bernard Stiegler décrivait comme une « exorganogenèse de la noèse », et qui devait selon lui constituer la base d’une « nouvelle |
|
72 informatique théorique ». </p> |
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73 <br> |
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74 |
26 |
75 <p>Nous tenterons durant ces deux jours d’explorer cette voie, à la fois du point de vue de ses enjeux théoriques (1) et de ses enjeux pratiques et |
27 <p> |
76 politiques (2).</p> |
28 . interroger les fondements théoriques de l’informatique |
77 <br> |
29 qui commandent le fonctionnement des technologies numériques contemporaines ; |
|
30 </p> |
78 |
31 |
79 <p>(1) En quoi la prise en compte du processus d’exosomatisation permet-elle de dépasser le paradigme de l’information, et implique-t-elle de repenser |
32 <p> |
80 jusqu’à la notion même d’intelligence artificielle ? Comment transformer l’objet de l’interrogation théorique, afin de ne plus se focaliser sur la machine |
33 . et concevoir de nouveaux dispositifs et de nouvelles pratiques pour mettre |
81 elle-même, et sur ses potentielles performances computationnelles, mais d’envisager son couplage avec les individus psychiques au sein d’organisations |
34 ces technologies au service de la transmission, du partage et de la constitution de savoirs transgénérationnels. |
82 sociales, économiques et politiques ? En quoi cette étude des rapports entre organismes psycho-somatiques, organes techniques et organisations sociales |
35 </p> |
83 permet-elle de renouveler les conceptions de la vie, de la technique et de l’esprit ?</p> |
|
84 <br> |
|
85 |
36 |
86 <p>(2) Comment cette nouvelle approche « organologique » se traduit-elle en termes de conceptions et de développements technologiques ? Comment réaliser |
37 <p> |
87 des dispositifs numériques prenant soin des relations sociales et des fonctions noétiques, en particulier celles des nouvelles générations ? Les |
38 Nous tenterons ainsi de repenser la question de l’intelligence artificielle à partir |
88 technologies numériques peuvent-elles devenir autre chose que des puissances de calculs ? Peuvent-elles favoriser la délibération collective, le partage |
39 d’un nouveau paradigme théorique, qui ne se fonde plus sur l’analogie entre l’humain |
89 des savoirs et la réactivation des significations transgénérationnelles, plutôt que l’économie des données et le capitalisme computationnel ?</p> |
40 et la machine, mais qui prenne en compte les interactions entre individus psychiques, |
90 |
41 milieux techniques et organisations sociales : au lieu d’envisager la vie ou l’esprit |
|
42 comme des processus de traitement d’information, comme le propose les paradigmes cybernétiques |
|
43 et cognitivistes dominants, nous nous interrogerons sur le processus d’exosomatisation, à travers |
|
44 lequel les vivants humains extériorisent leurs fonctions noétiques dans des organes artificiels, |
|
45 qui peuvent ainsi devenir les supports d’une mémoire collective et de savoirs transgénérationnels dont il faut prendre soin. |
91 </p> |
46 </p> |
|
47 |
|
48 <p> |
|
49 Nous tenterons ensuite de traduire ces questions théoriques en terme de conception |
|
50 et de développement technologiques. Comment réaliser des plateformes numériques au service |
|
51 des relations sociales et intergénérationnelles, aujourd’hui menacées par les applications addictives |
|
52 et l’économie des données ? Comment intégrer dans les dispositifs computationnels des fonctions délibératives |
|
53 et interprétatives, qui dépassent toujours les programmes calculables en produisant des bifurcations improbables ? |
|
54 Comment transformer les technologies de l’information et de la communication en supports de mémoire, d’interprétation, |
|
55 de délibération et d’invention, au service du partage des savoirs et de l’intelligence collective, et pour répondre aux |
|
56 enjeux de l’ère post-vérité ? En un mot, comment penser un web herméneutique et transgénérationnel ? |
|
57 </p> |
|
58 |
92 <br> |
59 <br> |
93 <h3>Programme initial</h3> |
60 <h3>Programme initial</h3> |
94 <h4><strong>ATTENTION ceci est une version de travail à confirmer.</strong></h4> |
61 <h4><strong>ATTENTION, ce programme est encore susceptible de varier.</strong></h4> |
95 <br> |
62 <br> |
96 <p><strong>Mardi 22 décembre : Repenser l’informatique théorique</strong></p> |
63 <p><strong>Mardi 22 décembre : Repenser l’informatique théorique</strong></p> |
97 </br> |
64 </br> |
98 <p><strong>09h30-12h30 - Session 1 : Vers une nouvelle informatique théorique : de l’information à l’exosomatisation, enjeux philosophiques, économiques et politiques</strong></p> |
65 <p><strong>09h30-12h30 - Session 1 : Vers une nouvelle informatique théorique : de l’information à l’exosomatisation, enjeux philosophiques, économiques et politiques</strong></p> |
99 <ul> |
66 <ul> |
100 <li><p><strong>09h30 : David Bates (philosophie politique et épistémologie, histoire de l’IA, Berkeley University)</strong></p></li> |
67 <li><p><strong>09h30 : Introduction générale</strong></p></li> |
101 <li><p><strong>10h15 : Daniel Ross (philosophie politique, Institut de Recherches et d’Innovation ?)</strong></p></li> |
68 <li><p><strong>10h00 : David Bates (philosophie politique et épistémologie, histoire de l’IA, Berkeley University)</strong></p></li> |
|
69 <li><p><strong>10h30 : Daniel Ross (philosophie politique, Institut de Recherches et d’Innovation ?)</strong></p></li> |
102 <li><p><strong>11h00 : Mathieu Triclot (philosophie, Université de technologie de Belfort-Montbéliard)</strong></p></li> |
70 <li><p><strong>11h00 : Mathieu Triclot (philosophie, Université de technologie de Belfort-Montbéliard)</strong></p></li> |
103 <li><p><strong>11h45 : Anne Alombert (philosophie, Université Catholique de Lille)</strong></p></li> |
71 <li><p><strong>11h30 : Anne Alombert (philosophie, Université Catholique de Lille)</strong></p></li> |
104 <li><p><strong>12h30 : Discussion</strong></p></li> |
72 <li><p><strong>12h00 : Discussion</strong></p></li> |
105 <li><p><strong>13h00 : Pause</strong></p></li> |
73 <li><p><strong>12h30 : Pause</strong></p></li> |
106 </ul> |
74 </ul> |
107 <br> |
75 <br> |
108 <p><strong>14h00 : 16h30 - Session 2 : Information et signification, de la vie endosomatique à la vie exosomatique : entre calcul et incalculable, entre biologie et informatique</strong></p> |
76 <p><strong>14h00 : 16h30 - Session 2 : Information et signification, de la vie endosomatique à la vie exosomatique : entre calcul et incalculable, entre biologie et informatique</strong></p> |
109 <ul> |
77 <ul> |
110 <li><p><strong>14h00 : Maël Montévil (biologie théorique et épistémologie, IRI et IHPST, Université paris 1)</strong></p></li> |
78 <li><p><strong>14h00 : Yuk Hui (informatique, philosophie de la technique, Hong Kong University)</strong></p></li> |
111 <li><p><strong>14h30 : Giuseppe Longo (mathématiques et épistémologie, CNRS et ENS, )</strong></p></li> |
79 <li><p><strong>14h30 : Giuseppe Longo (mathématiques et épistémologie, CNRS et ENS) & Jean Lassègue (anthropologie philosophique, CNRS LIAS)</strong></p></li> |
112 <li><p><strong>15h00 : Yuk Hui (informatique, philosophie de la technique, Hong Kong University ?)</strong></p></li> |
80 <li><p><strong>15h00 : Maël Montévil (biologie théorique et épistémologie, IRI et IHPST, Université paris 1)</strong></p></li> |
113 <li><p><strong>15h30 : Jean Lassègue (anthropologie philosophique, CNRS LIAS)</strong></p></li> |
|
114 <li><p><strong>16h00 : Discussion</strong></p></li> |
81 <li><p><strong>16h00 : Discussion</strong></p></li> |
|
82 <li><p><strong>16h30 : Pause</strong></p></li> |
115 </ul> |
83 </ul> |
116 <br> |
84 <br> |
117 <p><strong>17h00 : 19h30 - Session 3 : Technologies de la langue, programmes musicaux et langages informatiques : des données calculables aux improvisations interprétatives</strong></p> |
85 <p><strong>17h00 : 19h30 - Session 3 : Technologies de la langue, programmes musicaux et langages informatiques : des données calculables aux improvisations interprétatives</strong></p> |
118 <ul> |
86 <ul> |
119 <li><p><strong>17h00 : Roberto Di Cosmo (informatique fondamentale et appliquée, Université Paris Diderot)</strong></p></li> |
87 <li><p><strong>17h00 : Bruno Bachimont (philosophie des techniques, Sorbonne Université) - <i>Sous réserve</i></strong></p></li> |
120 <li><p><strong>17h25 : Frédéric Kaplan (informatique et linguistique, Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne)</strong></p></li> |
88 <li><p><strong>17h30 : Frédéric Kaplan (informatique et linguistique, Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne)</strong></p></li> |
121 <li><p><strong>17h50 : Michal Krzykawski (philosophie, Université de Silésie à Katowice)</strong></p></li> |
89 <li><p><strong>18h00 : Michal Krzykawski (philosophie, Université de Silésie à Katowice)</strong></p></li> |
122 <li><p><strong>18h15 : Bruno Bachimont (philosophie des techniques, Sorbonne Université)</strong></p></li> |
90 <li><p><strong>18h30 : Gerard Assayag (musicologie et informatique, IRCAM)</strong></p></li> |
123 <li><p><strong>18h40 : Gerard Assayag (musicologie et informatique, IRCAM)</strong></p></li> |
91 <li><p><strong>19h00 : Discussion</strong></p></li> |
124 <li><p><strong>19h05 : Discussion</strong> |
|
125 </ul> |
92 </ul> |
126 <br> |
93 <br> |
127 <br> |
94 <br> |
128 <p><strong>Mercredi 23 décembre : Renouer les technologies et les générations</strong></p> |
95 <p><strong>Mercredi 23 décembre : Renouer les technologies et les générations</strong></p> |
129 <br> |
96 <br> |
130 <p><strong>09h30 : 12h30 - Session 4 : L’individuation psychique et collective dans les milieux digitaux : données et profils, addictions et attentions</strong></p> |
97 <p><strong>09h30 : 12h30 - Session 4 : L’individuation psychique et collective dans les milieux digitaux : données et profils, addictions et attentions</strong></p> |
131 <ul> |
98 <ul> |
132 <li><p><strong>09h30 : Susanna Lindberg (philosophie et philosophie de la technique, Leiden University)</strong></p></li> |
99 <li><p><strong>09h30 : Introduction générale</strong></p></li> |
133 <li><p><strong>10h00 : Gerald Moore (philosophie et anthropologie, Durham University)</strong></p></li> |
100 <li><p><strong>10h00 : Peter Szendy (philosophie et musicologie, Université Paris Nanterre)</strong></p></li> |
134 <li><p><strong>10h30 : Simon Woillet (philosophie et psychanalyse, Université Paris 3)</strong></p></li> |
101 <li><p><strong>10h30 : Gerald Moore (philosophie et anthropologie, Durham University)</strong></p></li> |
135 <li><p><strong>11h00 : Marie-Claude Bossière (pédopsychiatrie)</strong></p></li> |
102 <li><p><strong>11h00 : Simon Woillet (philosophie et psychanalyse, Université Paris 3)</strong></p></li> |
136 <li><p><strong>11h30 : Discussion</strong></p></li> |
103 <li><p><strong>11h30 : Marie-Claude Bossière (pédopsychiatrie, Institut de recherche et d’innovation)</strong></p></li> |
|
104 <li><p><strong>12h00 : Discussion</strong></p></li> |
137 <li><p><strong>12h30 : Pause</strong></p></li> |
105 <li><p><strong>12h30 : Pause</strong></p></li> |
138 </ul> |
106 </ul> |
139 <br> |
107 <br> |
140 <p><strong>14h00 : 16h30 - Session 5 : Éducations et capacitation dans l'ère post-véridique : technologies numériques, médias sociaux et savoirs transgénérationnels</strong></p> |
108 <p><strong>14h00 : 16h30 - Session 5 : Éducations et capacitation dans l'ère post-véridique : technologies numériques, médias sociaux et savoirs transgénérationnels</strong></p> |
141 <ul> |
109 <ul> |
142 <li><p><strong>14h00 : Victor Chaix (étudiant et activiste, Institut de Recherche et d’Innovation et Association des amis de la génération Thunberg)</strong></p></li> |
110 <li><p><strong>14h00 : Victor Chaix (étudiant et activiste, Institut de Recherche et d’Innovation et Association des amis de la génération Thunberg)</strong></p></li> |
143 <li><p><strong>14h30 : Maxime Barillaud (enseignement et référent numérique, Collège Poincaré)</strong></p></li> |
111 <li><p><strong>14h15 : Tyler Reigeluth (philosophie, Université Catholique de Lille)</strong></p></li> |
144 <li><p><strong>14h55 : Bruno Patino (journalisme, Arte France)</strong></p></li> |
112 <li><p><strong>14h45 : Franck Cormerais (sciences de l’information et de la communication, Université Bordeaux Montaigne)</strong></p></li> |
145 <li><p><strong>15h20 : Yves Citton (littérature et média, Université Paris 8)</strong></p></li> |
113 <li><p><strong>15h15 : Maxime Barillaud (enseignement et référent numérique, Collège Poincaré)</strong></p></li> |
146 <li><p><strong>15h45 : Franck Cormerais (sciences de l’information et de la communication, Université Bordeaux Montaigne)</strong></p></li> |
114 <li><p><strong>15h45 : Discussion</strong></p></li> |
147 <li><p><strong>16h10 : Discussion</strong></p></li> |
115 <li><p><strong>16h30 : Pause</strong></p></li> |
148 </ul> |
116 </ul> |
149 <br> |
117 <br> |
150 <p><strong>16h00 : 18h00 - Session 6 : Recherche et design dans les milieux digitaux : des programmes aux bifurcations</strong></p> |
118 <p><strong>17h00 : 19h30 - Session 6 : Recherche et design dans les milieux digitaux : des programmes aux bifurcations</strong></p> |
151 <ul> |
119 <ul> |
152 <li><p><strong>16h00 : Tallulah Frappier (design d’interaction et plateformes de délibérations, ENS Cachan)</strong></p></li> |
120 <li><p><strong>17h00 : Tallulah Frappier (design d’interaction et plateformes de délibérations, ENS Cachan) & Samuel Huron (Mines-Telecom)</strong></p></li> |
153 <li><p><strong>16h25 : Anthony Masure (philosophie et design, Université Toulouse - Jean Jaurès)</strong></p></li> |
121 <li><p><strong>17h20 : Anthony Masure (philosophie et design, Université Toulouse - Jean Jaurès)</strong></p></li> |
154 <li><p><strong>16h50 : Samuel Huron (design et design d’information, Télécom Paris)</strong></p></li> |
122 <li><p><strong>17h40 : Stéphane Crozat (Framasoft et UTC)</strong></p></li> |
155 <li><p><strong>17h15 : Sébastien Massart (directeur de la stratégie de Dassault Systèmes)</strong></p></li> |
123 <li><p><strong>18h00 : Sébastien Massart (directeur de la stratégie de Dassault Systèmes)</strong></p></li> |
156 <li><p><strong>17h40 : Noël Fitzpatrick (digital studies network, Université Technologique de Dublin)</strong></p></li> |
124 <li><p><strong>18h20 : Noël Fitzpatrick (digital studies network, Université Technologique de Dublin)</strong></p></li> |
157 <li><p><strong>18h05 : Discussion</strong></p></li> |
125 <li><p><strong>18h40 : Discussion</strong></p></li> |
158 </ul>", |
126 </ul>", |
159 |
127 |
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