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$config = array( |
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'rep' => basename(__DIR__), |
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'title' => 'Entretiens du Nouveau Monde Industriel 2020', |
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'hashtag' => "#enmi20", |
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'abstract' => "<b>PRENDRE SOIN DE l'INFORMATIQUE ET DES GÉNÉRATIONS</b><br><em>Paris. Centre Pompidou. Grande Salle.<br>22 et 23 décembre 2020</em>", |
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'description' => "<h3>PRENDRE SOIN DE l'INFORMATIQUE ET DES GÉNÉRATIONS</h3> |
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<p>Paris. Centre Pompidou. Grande Salle.<br> |
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22 et 23 décembre 2020<br> |
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<a href=\"https://enmi-conf.org/wp/enmi20\" target=\"_blank\">https://enmi-conf.org</a> |
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<strong>14ème édition</strong> |
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<p>La notion d’information, qui n’avait alors jamais été mobilisée dans l’histoire de la philosophie , est apparue dans le champ théorique à la suite de |
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plusieurs événements scientifiques : la publication de la théorie de la communication de Shannon en 1948, la mécanisation de certains calculs avec la |
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première implémentation d’une machine équivalente à celle de Turing (ENIAC) en 1945, et la découverte de la structure de l’ADN en 1953. En 1962, cette |
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notion fait l’objet du colloque de Royaumont consacré à la cybernétique . En 1970, elle est mobilisée dans La logique du vivant , qui pose la question de |
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l’information génétique. Dans les années 1980, elle nourrit les sciences cognitives et le computationnalisme, qui considèrent la pensée comme un processus |
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de traitement de l’information pouvant être implémenté dans une structure électronique.</p> |
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<p>L’information devient ainsi le fondement d’une conception mécaniste du vivant, qui réduit la vie biologique (l’organisme) à des mécanismes et d’une |
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conception cognitiviste de la pensée, qui réduit la vie noétique (l’esprit) à la cognition. La première conduit à des volontés de maîtrise et de |
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transformation du fonctionnement des êtres vivants, qui ont de nombreuses conséquences problématiques, des OGM à la santé environnementale. La seconde |
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engendre des volontés de contrôle des pensées et des cerveaux, qui se manifestent par les projets transhumanistes de téléchargement de l’esprit ou |
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d’implants cérébraux, mais aussi et d’abord par les « applications », pour smartphone notamment, dont le design a pour objectif de capturer et d’exploiter |
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l’attention des individus psychiques.</p> |
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<p>En effet, l’information n’est pas seulement un concept opératoire au fondement des technosciences contemporaines : elle est aussi une réalité technique |
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et sociale qui ne cesse de se concrétiser, et de transformer en profondeur les rapports intergénérationnels qui constituent les sociétés. Dès 1944, alors |
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que les industries culturelles audiovisuelles commencent à se développer, Theodor Adorno et Max Horkheimer dénoncent « la marée de l'information précise et |
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d'amusements domestiqués » qui abêtit les hommes et envahit leurs vies quotidiennes. En 1979, alors que se poursuit « l’informatisation de la société », |
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Jean-François Lyotard déplore la transformation du savoir en « marchandise informationnelle » : les savoirs ne sont plus pratiqués collectivement mais |
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« extériorisés par rapport aux sachants » et réduits à leur valeur d’échange, par ce qui sera ensuite décrit comme un « capitalisme cognitif ». Une |
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trentaine d’années plus tard, Bernard Stiegler ne dira pas autre chose en décrivant le capitalisme computationnel comme une « anti-épistémè » : à l’époque |
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de l’intelligence artificielle réticulée, tous les savoirs (faire, vivre et penser), autrement dit, tous les échanges en quoi consiste la vie psychique et |
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sociale, sont soumis aux calculs et aux marchés, après avoir été transformés en données à travers les instruments de statistique, de mesure, de |
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quantification et de logistique que constituent les algorithmes.</p> |
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<p>Cette « digitalisation généralisée », qui correspond à une marchandisation de toutes les sphères de l’existence, ne cesse néanmoins de révéler son |
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caractère pharmacologique : si l’apparition du web avait pu engendrer un certain nombre d’espoirs quant au renversement des pouvoirs |
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« télé-techno-médiatiques », voire l’émergence de nouvelles utopies, l’avènement des réseaux sociaux, combinés aux smartphones et aux applications et |
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contrôlés par quelques plateformes planétaires, ont mis fin aux rêves de décentralisation, de partage du savoir et de démocratisation : ce sont au |
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contraire des « sociétés de contrôle » qui semblent s’être progressivement instaurées, dominées par des médias sociaux mémétiques, dont la toxicité en |
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terme d’« écologie mentale » est désormais prouvée et dont les enjeux politiques n’ont pas fini de se manifester. Soumises au marketing et à la publicité, |
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fondées sur la logique de l’audience, du buzz et du marché, les industries culturelles numériques poursuivent ainsi la destruction des relations entre |
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générations que l’avènement de la télévision avait considérablement aggravé . Cette destruction s’opère à travers la « disruption » les différents types |
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de savoirs qui composent et consolident ces relations : depuis les savoirs éducatifs menacés par la surexposition des jeunes enfants aux écrans et la |
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captation toujours plus performante de l’attention des adolescents par les plateformes, jusqu’aux savoirs médicaux et scientifiques réduits à des quantités |
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massives de données et leur traitement automatique , en passant par les différents types de savoirs vivre, exister et habiter, que la « smartification » |
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des environnements urbains semble menacer.</p> |
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<p>A l’heure du « screen new deal », qui correspond à une extension sans précédent du télé-travail et du télé-enseignement, il semble plus que jamais |
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nécessaire de transformer le fonctionnement des « télétechnologies » informatiques et numériques, pour éviter ces effets de « prolétarisation généralisée », |
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qui menacent la vie politique et accélèrent la catastrophe écologique. Une telle tâche suppose néanmoins de repenser les modèles théoriques et économiques |
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qui sont au fondement du fonctionnement de ces technologies. </p> |
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<p>Les modèles informationnels et computationnels de la vie biologique et noétique qui se sont imposés n’ont rien de nécessaires. Bien au contraire : une |
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contre-histoire reste à écrire, montrant que les premiers spécialistes de la cybernétique se méfiaient de l’analogie entre machine et organisme et qu’Alan |
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Turing lui-même n’aurait jamais osé comparer l’intelligence à un traitement de données. Dans le champ de la philosophie elle-même, de Bergson à Canguilhem, |
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en passant par Lotka, Popper, Leroi-Gourhan et Simondon, une pensée de l’extériorisation technique a vu le jour, qui permet de dépasser les analogies entre |
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machine et organisme comme entre ordinateur, cerveau et pensée. La machine ou l’ordinateur, produits par des vivants pensants et s’individuant |
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collectivement, ne peuvent servir de modèles pour saisir le « fonctionnement » de ces mêmes vivants : ils ne constituent pas des modèles, mais des organes |
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artificiels, c’est-à-dire, des supports dans lesquels s’extériorisent des fonctions motrices ou noétiques, fonctions qui évoluent donc avec les systèmes |
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d’écritures et de calculs mécaniques, automatiques, analogiques, puis numériques. C’est cette co-évolution entre fonctions noétiques et organes |
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exosomatiques que Bernard Stiegler décrivait comme une « exorganogenèse de la noèse », et qui devait selon lui constituer la base d’une « nouvelle |
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informatique théorique ». </p> |
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<p>Nous tenterons durant ces deux jours d’explorer cette voie, à la fois du point de vue de ses enjeux théoriques (1) et de ses enjeux pratiques et |
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politiques (2).</p> |
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<p>(1) En quoi la prise en compte du processus d’exosomatisation permet-elle de dépasser le paradigme de l’information, et implique-t-elle de repenser |
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jusqu’à la notion même d’intelligence artificielle ? Comment transformer l’objet de l’interrogation théorique, afin de ne plus se focaliser sur la machine |
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elle-même, et sur ses potentielles performances computationnelles, mais d’envisager son couplage avec les individus psychiques au sein d’organisations |
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sociales, économiques et politiques ? En quoi cette étude des rapports entre organismes psycho-somatiques, organes techniques et organisations sociales |
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permet-elle de renouveler les conceptions de la vie, de la technique et de l’esprit ?</p> |
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<p>(2) Comment cette nouvelle approche « organologique » se traduit-elle en termes de conceptions et de développements technologiques ? Comment réaliser |
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des dispositifs numériques prenant soin des relations sociales et des fonctions noétiques, en particulier celles des nouvelles générations ? Les |
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technologies numériques peuvent-elles devenir autre chose que des puissances de calculs ? Peuvent-elles favoriser la délibération collective, le partage |
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des savoirs et la réactivation des significations transgénérationnelles, plutôt que l’économie des données et le capitalisme computationnel ?</p> |
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<h3>Programme initial</h3> |
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<h4><strong>ATTENTION ceci est une version de travail à confirmer.</strong></h4> |
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<p><strong>Mardi 22 décembre : Repenser l’informatique théorique</strong></p> |
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<p><strong>09h30-12h30 - Session 1 : Vers une nouvelle informatique théorique : de l’information à l’exosomatisation, enjeux philosophiques, économiques et politiques</strong></p> |
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<li><p><strong>09h30 : David Bates (philosophie politique et épistémologie, histoire de l’IA, Berkeley University)</strong></p></li> |
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<li><p><strong>10h15 : Daniel Ross (philosophie politique, Institut de Recherches et d’Innovation ?)</strong></p></li> |
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<li><p><strong>11h00 : Mathieu Triclot (philosophie, Université de technologie de Belfort-Montbéliard)</strong></p></li> |
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103 |
<li><p><strong>11h45 : Anne Alombert (philosophie, Université Catholique de Lille)</strong></p></li> |
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104 |
<li><p><strong>12h30 : Discussion</strong></p></li> |
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<li><p><strong>13h00 : Pause</strong></p></li> |
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</ul> |
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<p><strong>14h00 : 16h30 - Session 2 : Information et signification, de la vie endosomatique à la vie exosomatique : entre calcul et incalculable, entre biologie et informatique</strong></p> |
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<ul> |
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<li><p><strong>14h00 : Maël Montévil (biologie théorique et épistémologie, IRI et IHPST, Université paris 1)</strong></p></li> |
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<li><p><strong>14h30 : Giuseppe Longo (mathématiques et épistémologie, CNRS et ENS, )</strong></p></li> |
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<li><p><strong>15h00 : Yuk Hui (informatique, philosophie de la technique, Hong Kong University ?)</strong></p></li> |
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<li><p><strong>15h30 : Jean Lassègue (anthropologie philosophique, CNRS LIAS)</strong></p></li> |
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<li><p><strong>16h00 : Discussion</strong></p></li> |
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</ul> |
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<p><strong>17h00 : 19h30 - Session 3 : Technologies de la langue, programmes musicaux et langages informatiques : des données calculables aux improvisations interprétatives</strong></p> |
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<ul> |
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<li><p><strong>17h00 : Roberto Di Cosmo (informatique fondamentale et appliquée, Université Paris Diderot)</strong></p></li> |
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<li><p><strong>17h25 : Frédéric Kaplan (informatique et linguistique, Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne)</strong></p></li> |
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<li><p><strong>17h50 : Michal Krzykawski (philosophie, Université de Silésie à Katowice)</strong></p></li> |
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122 |
<li><p><strong>18h15 : Bruno Bachimont (philosophie des techniques, Sorbonne Université)</strong></p></li> |
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123 |
<li><p><strong>18h40 : Gerard Assayag (musicologie et informatique, IRCAM)</strong></p></li> |
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124 |
<li><p><strong>19h05 : Discussion</strong> |
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</ul> |
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<p><strong>Mercredi 23 décembre : Renouer les technologies et les générations</strong></p> |
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<p><strong>09h30 : 12h30 - Session 4 : L’individuation psychique et collective dans les milieux digitaux : données et profils, addictions et attentions</strong></p> |
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<ul> |
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132 |
<li><p><strong>09h30 : Susanna Lindberg (philosophie et philosophie de la technique, Leiden University)</strong></p></li> |
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133 |
<li><p><strong>10h00 : Gerald Moore (philosophie et anthropologie, Durham University)</strong></p></li> |
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134 |
<li><p><strong>10h30 : Simon Woillet (philosophie et psychanalyse, Université Paris 3)</strong></p></li> |
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135 |
<li><p><strong>11h00 : Marie-Claude Bossière (pédopsychiatrie)</strong></p></li> |
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136 |
<li><p><strong>11h30 : Discussion</strong></p></li> |
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<li><p><strong>12h30 : Pause</strong></p></li> |
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</ul> |
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140 |
<p><strong>14h00 : 16h30 - Session 5 : Éducations et capacitation dans l'ère post-véridique : technologies numériques, médias sociaux et savoirs transgénérationnels</strong></p> |
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<ul> |
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142 |
<li><p><strong>14h00 : Victor Chaix (étudiant et activiste, Institut de Recherche et d’Innovation et Association des amis de la génération Thunberg)</strong></p></li> |
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143 |
<li><p><strong>14h30 : Maxime Barillaud (enseignement et référent numérique, Collège Poincaré)</strong></p></li> |
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<li><p><strong>14h55 : Bruno Patino (journalisme, Arte France)</strong></p></li> |
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145 |
<li><p><strong>15h20 : Yves Citton (littérature et média, Université Paris 8)</strong></p></li> |
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<li><p><strong>15h45 : Franck Cormerais (sciences de l’information et de la communication, Université Bordeaux Montaigne)</strong></p></li> |
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<li><p><strong>16h10 : Discussion</strong></p></li> |
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</ul> |
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150 |
<p><strong>16h00 : 18h00 - Session 6 : Recherche et design dans les milieux digitaux : des programmes aux bifurcations</strong></p> |
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<ul> |
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<li><p><strong>16h00 : Tallulah Frappier (design d’interaction et plateformes de délibérations, ENS Cachan)</strong></p></li> |
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<li><p><strong>16h25 : Anthony Masure (philosophie et design, Université Toulouse - Jean Jaurès)</strong></p></li> |
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154 |
<li><p><strong>16h50 : Samuel Huron (design et design d’information, Télécom Paris)</strong></p></li> |
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<li><p><strong>17h15 : Sébastien Massart (directeur de la stratégie de Dassault Systèmes)</strong></p></li> |
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156 |
<li><p><strong>17h40 : Noël Fitzpatrick (digital studies network, Université Technologique de Dublin)</strong></p></li> |
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157 |
<li><p><strong>18h05 : Discussion</strong></p></li> |
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</ul>", |
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