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- Désir et technologies
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Séminaire de l'Institut de recherche et d'innovation du Centre Pompidou, organisé avec la collaboration de l'Hôpital Marmottan et de L'Ecole Doctorale de Recherche en Psychanalyse (CEPP) de l'Université Paris VII.
-Sous la direction de Mathilde Girard (psychologue-psychothérapeute et philosophe).
-
- A partir des figures de l'enfant et de l'adolescent aujourd'hui investies par une multiplicité de discours - sociologiques, philosophiques, psychologiques, mais politiques et médiatiques également -, il s'agirait ici de revenir sur ce que représentent ces catégories de la population au regard du processus de « modernisation », et sur la fonction politique de leur singularisation. Entre les parts de marché qu'elles représentent (l'exemple de la création de la nouvelle chaîne télévisée Baby first est de ce point de vue très éloquent), les interrogations et les inquiétudes qu'elles soulèvent dans le champ social et les enjeux psychanalytiques qu'elles recouvrent, comment distinguer les repères anthropologiques propres à la construction de la subjectivité des pathologies spécifiquement contemporaines ? Comment comprendre et analyser, avec les outils de la métapsychologie, les formes actuelles de désorganisation psychique des sujets au contact d'une machine capitalistique dévorante et destructrice ? Si par exemple l'opposition, le refus, pouvaient être identifiées comme des modalités d'expression et d'apparition de subjectivités avec lesquelles il nous faut toujours en découdre, comment le « trouble oppositionnel avec provocation » (TOP) est-il devenu un « trouble des conduites » suivant les résultats de l'enquête menée par L'Inserm en 2005 ? Si l'enfance et l'adolescence font symptôme, il convient de s'attarder sur les déterminants de ces manifestations, leur origine et leur valeur d'usage.
- Dans le cadre d'une réflexion sur les industries culturelles, et à l'aide des développements critiques que propose la philosophie contemporaine, il s'agirait d'élaborer les enjeux politiques posés par l'enfant et l'adolescent dans leur rapport aux objets, aux nouvelles technologies, quand ceux-ci en font des consommateurs abusifs, captifs, ou lorsqu'ils engagent au contraire des capacités de jugement et des processus de subjectivation inédits.
- Nous proposerons ainsi de mobiliser l'actualité de la notion de jeu, à partir des écrits sur l'enfance de Benjamin, de Baudelaire, de Bataille et des analyses plus récentes de Deleuze et Agamben ; il s'agirait de mettre en évidence la fonction inaugurale du jeu, de la manipulation des objets par l'enfant dans l'activité créatrice, l'expérience esthétique et la sublimation. Le jeu apparaissant comme fondateur d'une relation transitionnelle d'un sujet aux objets qui l'environnent, au travers de différentes étapes de cette relation : saisir l'objet, le regarder, l'ouvrir, le casser, le perdre, le retrouver...
- Des passerelles pourront se tisser entre ces expériences philosophiques et la théorie psychanalytique qui fit du jeu le moment premier de la symbolisation et de la capacité d'imaginer ; la scène du fort/da décrite par Freud dans Au Delà du principe de plaisir, ainsi que les caractéristiques de l'objet transitionnel « créé-trouvé » déployées par Winnicott étayeront notre élaboration.
- A partir de la distinction établie par Winnicott entre play et game, nous avancerons vers la problématique adolescente et les nouveaux modes de relation qu'elle met en place avec l'objet, dans le cas des addictions (le jeu pathologique), des pathologies dites « narcissiques », des conduites ordaliques, entre autres. Partant de l'analyse de ces comportements, à la jointure de la psychopathologie et de la sociopathologie, nous tenterons de mettre en évidence les différents processus de subjectivation que recouvrent ces expressions de l'adolescence, qu'ils soient positifs ou négatifs, en établissant des liens avec leurs manifestations sociales et politiques. C'est alors plus largement sur la possibilité d'aborder l'adolescence sous l'angle de l'événement, de l'expérience et de la transmission que nous souhaitons nous pencher.
- Au cours de cette réflexion, où la question du désir, de ses définitions, de son caractère intempestif, seront un repère essentiel, nous avancerons dans un dialogue entre concepts psychanalytiques et philosophiques : ainsi, la symbolisation, la sublimation, n'iront pas sans une élaboration politique de la mémoire, de l'expérience, et de l'histoire ; c'est ensemble que nous tenterons de penser les modalités disciplinaires, biopolitiques, psychologiques, par lesquelles s'exerce le pouvoir (B.Stiegler invite ainsi à penser la notion de « psychopouvoir ») et les pratiques de soi, les subjectivations et résistances qui en découlent ou s'en émancipent.
- Nous tenterons de mobiliser ces questions par le développement de la figure l'amateur, par opposition à celle du consommateur (de télévision, de ritaline) dans le contexte des industries culturelles et de la médicalisation de la société.
- Dans le cadre d'une organisation associant l'Institut de recherche et d'rnnovation du Centre Pompidou, l'Hôpital Marmottan, L'Ecole Doctorale de Recherche en Psychanalyse (CEPP) de l'Université Paris VII et travaillant à la préparation d'un colloque sur la question du désir prévu en 2010, le séminaire se propose d'agencer des interventions théoriques et cliniques à partir de différents axes de travail :
-
-
-
Bibliographie sur le jeu et le jeu pathologique par Clotilde Carrandié de l'hôpital Marmottan
-
Accès Sur invitation: contact(at)iri.centrepompidou.fr
-Lieux: Salle du collège
-Dates et horaires : de 18h à 20h, les jeudis suivants:
-Séminaire de l'Institut de recherche et d'innovation du Centre Pompidou, organisé avec la collaboration de l'Hôpital Marmottan et de L'Ecole Doctorale de Recherche en Psychanalyse (CEPP) de l'Université Paris VII.
+Sous la direction de Mathilde Girard (psychologue-psychothérapeute et philosophe).
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+ A partir des figures de l'enfant et de l'adolescent aujourd'hui investies par une multiplicité de discours - sociologiques, philosophiques, psychologiques, mais politiques et médiatiques également -, il s'agirait ici de revenir sur ce que représentent ces catégories de la population au regard du processus de « modernisation », et sur la fonction politique de leur singularisation. Entre les parts de marché qu'elles représentent (l'exemple de la création de la nouvelle chaîne télévisée Baby first est de ce point de vue très éloquent), les interrogations et les inquiétudes qu'elles soulèvent dans le champ social et les enjeux psychanalytiques qu'elles recouvrent, comment distinguer les repères anthropologiques propres à la construction de la subjectivité des pathologies spécifiquement contemporaines ? Comment comprendre et analyser, avec les outils de la métapsychologie, les formes actuelles de désorganisation psychique des sujets au contact d'une machine capitalistique dévorante et destructrice ? Si par exemple l'opposition, le refus, pouvaient être identifiées comme des modalités d'expression et d'apparition de subjectivités avec lesquelles il nous faut toujours en découdre, comment le « trouble oppositionnel avec provocation » (TOP) est-il devenu un « trouble des conduites » suivant les résultats de l'enquête menée par L'Inserm en 2005 ? Si l'enfance et l'adolescence font symptôme, il convient de s'attarder sur les déterminants de ces manifestations, leur origine et leur valeur d'usage.
+ Dans le cadre d'une réflexion sur les industries culturelles, et à l'aide des développements critiques que propose la philosophie contemporaine, il s'agirait d'élaborer les enjeux politiques posés par l'enfant et l'adolescent dans leur rapport aux objets, aux nouvelles technologies, quand ceux-ci en font des consommateurs abusifs, captifs, ou lorsqu'ils engagent au contraire des capacités de jugement et des processus de subjectivation inédits.
+ Nous proposerons ainsi de mobiliser l'actualité de la notion de jeu, à partir des écrits sur l'enfance de Benjamin, de Baudelaire, de Bataille et des analyses plus récentes de Deleuze et Agamben ; il s'agirait de mettre en évidence la fonction inaugurale du jeu, de la manipulation des objets par l'enfant dans l'activité créatrice, l'expérience esthétique et la sublimation. Le jeu apparaissant comme fondateur d'une relation transitionnelle d'un sujet aux objets qui l'environnent, au travers de différentes étapes de cette relation : saisir l'objet, le regarder, l'ouvrir, le casser, le perdre, le retrouver...
+ Des passerelles pourront se tisser entre ces expériences philosophiques et la théorie psychanalytique qui fit du jeu le moment premier de la symbolisation et de la capacité d'imaginer ; la scène du fort/da décrite par Freud dans Au Delà du principe de plaisir, ainsi que les caractéristiques de l'objet transitionnel « créé-trouvé » déployées par Winnicott étayeront notre élaboration.
+ A partir de la distinction établie par Winnicott entre play et game, nous avancerons vers la problématique adolescente et les nouveaux modes de relation qu'elle met en place avec l'objet, dans le cas des addictions (le jeu pathologique), des pathologies dites « narcissiques », des conduites ordaliques, entre autres. Partant de l'analyse de ces comportements, à la jointure de la psychopathologie et de la sociopathologie, nous tenterons de mettre en évidence les différents processus de subjectivation que recouvrent ces expressions de l'adolescence, qu'ils soient positifs ou négatifs, en établissant des liens avec leurs manifestations sociales et politiques. C'est alors plus largement sur la possibilité d'aborder l'adolescence sous l'angle de l'événement, de l'expérience et de la transmission que nous souhaitons nous pencher.
+ Au cours de cette réflexion, où la question du désir, de ses définitions, de son caractère intempestif, seront un repère essentiel, nous avancerons dans un dialogue entre concepts psychanalytiques et philosophiques : ainsi, la symbolisation, la sublimation, n'iront pas sans une élaboration politique de la mémoire, de l'expérience, et de l'histoire ; c'est ensemble que nous tenterons de penser les modalités disciplinaires, biopolitiques, psychologiques, par lesquelles s'exerce le pouvoir (B.Stiegler invite ainsi à penser la notion de « psychopouvoir ») et les pratiques de soi, les subjectivations et résistances qui en découlent ou s'en émancipent.
+ Nous tenterons de mobiliser ces questions par le développement de la figure l'amateur, par opposition à celle du consommateur (de télévision, de ritaline) dans le contexte des industries culturelles et de la médicalisation de la société.
+ Dans le cadre d'une organisation associant l'Institut de recherche et d'rnnovation du Centre Pompidou, l'Hôpital Marmottan, L'Ecole Doctorale de Recherche en Psychanalyse (CEPP) de l'Université Paris VII et travaillant à la préparation d'un colloque sur la question du désir prévu en 2010, le séminaire se propose d'agencer des interventions théoriques et cliniques à partir de différents axes de travail :
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Bibliographie sur le jeu et le jeu pathologique par Clotilde Carrandié de l'hôpital Marmottan
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Accès Sur invitation: contact(at)iri.centrepompidou.fr
+Lieux: Salle du collège
+Dates et horaires : de 18h à 20h, les jeudis suivants:
+Sous la direction de Jacqueline Lichtenstein, Université Paris IV.
-Les figures de l'amateur dans Lignes de temps
-- Le terme d'amateur a perdu le sens précis qu'il avait dans la langue du XVIIème et du XVIIIème siècles. Des « particuliers », qui n'étaient ni peintres ni sculpteurs, pouvaient être élus à l'Académie royale de peinture et de sculpture en raison du goût qu'ils professaient pour les arts ; ils y siégeaient au rang d' « amateurs ». L'usage du terme s'est depuis considérablement élargi et n'est plus aujourd'hui limité au seul domaine de l'art : on peut être amateur de bons vins comme d'opéras. Mais il s'est également déplacé du champ du goût à celui des activités. Il désigne en effet ces activités auxquelles on s'adonne par plaisir, parce qu'on aime ça, et non pour des raisons professionnelles. On peut faire du théâtre, de la peinture ou de la musique en amateur, mais aussi pratiquer le rugby ou le vélo en appartenant à une équipe d'amateurs. A la distinction ancienne entre amateurs et artistes, qui n'était pas une distinction hiérarchique puisque tous portaient le titre d'académiciens, s'est substituée l'opposition entre amateurs et professionnels qui implique une image socialement dévalorisée et dévalorisante de l'amateur, toujours suspecté de faire preuve d'amateurisme ! Nous nous proposons dans ce séminaire d'étudier la constitution puis la transformation de cette figure de l'amateur dans le champ de l'art, afin d'en saisir les raisons et les enjeux, à la fois artistiques, philosophiques, politiques et sociaux. -
-Accès: Sur invitation
-Contact séminaire: Yves-Marie L'Hour à l'adresse contact(at)iri.centrepompidou.fr
-Lieux: Salle du collège
-Dates et horaires : de 17h à 19h, les mardis suivants :
-Sous la direction de Jacqueline Lichtenstein, Université Paris IV.
+Les figures de l'amateur dans Lignes de temps
++ Le terme d'amateur a perdu le sens précis qu'il avait dans la langue du XVIIème et du XVIIIème siècles. Des « particuliers », qui n'étaient ni peintres ni sculpteurs, pouvaient être élus à l'Académie royale de peinture et de sculpture en raison du goût qu'ils professaient pour les arts ; ils y siégeaient au rang d' « amateurs ». L'usage du terme s'est depuis considérablement élargi et n'est plus aujourd'hui limité au seul domaine de l'art : on peut être amateur de bons vins comme d'opéras. Mais il s'est également déplacé du champ du goût à celui des activités. Il désigne en effet ces activités auxquelles on s'adonne par plaisir, parce qu'on aime ça, et non pour des raisons professionnelles. On peut faire du théâtre, de la peinture ou de la musique en amateur, mais aussi pratiquer le rugby ou le vélo en appartenant à une équipe d'amateurs. A la distinction ancienne entre amateurs et artistes, qui n'était pas une distinction hiérarchique puisque tous portaient le titre d'académiciens, s'est substituée l'opposition entre amateurs et professionnels qui implique une image socialement dévalorisée et dévalorisante de l'amateur, toujours suspecté de faire preuve d'amateurisme ! Nous nous proposons dans ce séminaire d'étudier la constitution puis la transformation de cette figure de l'amateur dans le champ de l'art, afin d'en saisir les raisons et les enjeux, à la fois artistiques, philosophiques, politiques et sociaux. +
+Accès: Sur invitation
+Contact séminaire: Yves-Marie L'Hour à l'adresse contact(at)iri.centrepompidou.fr
+Lieux: Salle du collège
+Dates et horaires : de 17h à 19h, les mardis suivants :
+13-15 novembre 2007 - Ircam (site officiel)
--Cet atelier se propose d’étudier de façon détaillée, différentes IHM développées pour l’annotation et la manipulation d’objets temporels dans le domaine cinématographique comme dans le champ musical. L’objectif étant de croiser les motivations et méthodologies qui ont abouties au design d’interfaces innovantes dans le domaine et de dégager de possibles paradigmes communs. - -L’atelier s’articulera autour de présentations d’outils d’annotation et de manipulation de documents musicaux et cinématographiques en considérant les dimensions suivantes: -
-Une dimension transversale est celle de la présentation et de l’interaction avec les unités de description des documents temporels.
-
-La présentation s’appuiera notamment sur des exemples d’IHM issus des outils en cours de développement chez les participants de l’atelier, à savoir le logiciel Lignes de temps pour l’annotation cinématographique développé par l’IRI - Centre Pompidou, le logiciel Advene du LIRIS pour l’analyse et l’annotation de documents temporels et la réalisation d’hypervidéo, le logiciel SLIDERS pour la performance temps réel sur base de données audio visuelles et les outils. Pour la partie musicale seront présentés des outils d’annotation de la musique développés dans l’équipe Analyse des pratiques musicales de l’Ircam en collaboration avec l’équipe Analyse Synthèse (outil de visualisation de segmentation automatique, segmentation en unités sémiotiques temporelles, projet RNTL Scenari, outil pour la publication de parcours dans une oeuvre, description sémantique de la partition à base de formes géométriques) ainsi que des outils d’annotation à visée pédagogique développés par le GRAME dans le cadre du projet européen VEMUS.
-
-L’IRI et le LIRIS collaborent à l’expérimentation de nouvelles formes de pratiques cinéphiliques et pédagogiques dans le cadre du projet RIAM Ciné Lab (Annotation de films et partage d’annotation sur postes de travail, sites Web et dispositifs mobiles).
-SLIDERS est un laboratoire de recherche artistique au sein de l’éESI ; il bénéficie du soutien du Ministère de la Culture et de la Communication, DAP, Direction de la Recherche et de l’Innovation.
-
-Nous invitons d’autres contributeurs à nous soumettre des propositions de présentation courte (10 minutes) d’outils d’annotation d’objets temporels en envoyant une proposition et si possible un accès au logiciel à l’adresse : contact@iri.centrepompidou.fr
-
-
Interfaces pour l'annotation et la manipulation d'objets temporels
-
EESI : SLIDERS, tentative de cinéma interactif collectif
-
GRAME : L'annotation de partitions musicales à des fins pédagogiques : l'exemple de Vemus
-
IRCAM : Interface de navigation musicale par le contenu
-
IRI : Lignes de temps, une plateforme collaborative pour l'annotation de films et d'objets temporels.
-
LIRIS : Annotations de documents audiovisuels Temporalisation et spatialisation
-
IRCAM : Annoter la musique : de la segmentation de fichiers audio à la publication d'articles multimédia
-
13-15 novembre 2007 + Ircam (site officiel)
++Cet atelier se propose d’étudier de façon détaillée, différentes IHM développées pour l’annotation et la manipulation d’objets temporels dans le domaine cinématographique comme dans le champ musical. L’objectif étant de croiser les motivations et méthodologies qui ont abouties au design d’interfaces innovantes dans le domaine et de dégager de possibles paradigmes communs. + +L’atelier s’articulera autour de présentations d’outils d’annotation et de manipulation de documents musicaux et cinématographiques en considérant les dimensions suivantes: +
+Une dimension transversale est celle de la présentation et de l’interaction avec les unités de description des documents temporels.
+
+La présentation s’appuiera notamment sur des exemples d’IHM issus des outils en cours de développement chez les participants de l’atelier, à savoir le logiciel Lignes de temps pour l’annotation cinématographique développé par l’IRI - Centre Pompidou, le logiciel Advene du LIRIS pour l’analyse et l’annotation de documents temporels et la réalisation d’hypervidéo, le logiciel SLIDERS pour la performance temps réel sur base de données audio visuelles et les outils. Pour la partie musicale seront présentés des outils d’annotation de la musique développés dans l’équipe Analyse des pratiques musicales de l’Ircam en collaboration avec l’équipe Analyse Synthèse (outil de visualisation de segmentation automatique, segmentation en unités sémiotiques temporelles, projet RNTL Scenari, outil pour la publication de parcours dans une oeuvre, description sémantique de la partition à base de formes géométriques) ainsi que des outils d’annotation à visée pédagogique développés par le GRAME dans le cadre du projet européen VEMUS.
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+L’IRI et le LIRIS collaborent à l’expérimentation de nouvelles formes de pratiques cinéphiliques et pédagogiques dans le cadre du projet RIAM Ciné Lab (Annotation de films et partage d’annotation sur postes de travail, sites Web et dispositifs mobiles).
+SLIDERS est un laboratoire de recherche artistique au sein de l’éESI ; il bénéficie du soutien du Ministère de la Culture et de la Communication, DAP, Direction de la Recherche et de l’Innovation.
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+Nous invitons d’autres contributeurs à nous soumettre des propositions de présentation courte (10 minutes) d’outils d’annotation d’objets temporels en envoyant une proposition et si possible un accès au logiciel à l’adresse : contact@iri.centrepompidou.fr
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Interfaces pour l'annotation et la manipulation d'objets temporels
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EESI : SLIDERS, tentative de cinéma interactif collectif
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GRAME : L'annotation de partitions musicales à des fins pédagogiques : l'exemple de Vemus
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IRCAM : Interface de navigation musicale par le contenu
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IRI : Lignes de temps, une plateforme collaborative pour l'annotation de films et d'objets temporels.
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LIRIS : Annotations de documents audiovisuels Temporalisation et spatialisation
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IRCAM : Annoter la musique : de la segmentation de fichiers audio à la publication d'articles multimédia
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Archives 2007
-Muséologie 2007 dans Lignes de temps
Inscription obligatoire auprès d’Anne-Sophie François, Chargée de mission de l’Institut de recherche et d’innovation/Centre Pompidou :
- anne-sophie.francois@centrepompidou.fr
- Tel : 01 44 78 49 11
-
- -
On s’accorde aujourd’hui à considérer comme une caractéristique du Web 3.0, la conjonction d’un - point de vue éditorial et de contributions des visiteurs. En ingénierie sociale, on parle aussi de - combiner une approche « top-down » et de l’innovation ascendante de type « bottom-up ». Cette - séance introduira et mettra en débat cette notion, sans ignorer les effets de « viralisation » tant - recherchés par les industries culturelles, et montrera par des expériences concrètes comment les - musées réussissent ou échouent à combiner singularité d’un point de vue sur les oeuvres et contribution des visiteurs. -
-
Un musée peut-il s’articuler avec des réseaux sociaux et des sites collaboratifs existants (type FaceBook, Flickr, YouTube, Daily Motion…) ? Dans ce cas, de quelle marge de manoeuvre dispose-t-il pour le choix des métadonnées et leur récupération pour enrichir son fonds ? Doit-il créer intégralement son propre réseau social ?
--
Les technologies de la mobilité, utiles à la personnalisation des visites, constituent aussi un lien « pervasif » avec les espaces numériques. Reste à penser de nouvelles formes d’adresse au public - (débats, approfondissements, jeux…) pour que l’objet communicant devienne un véritable instrument - critique.
--
Le contexte éducatif est dans les musées particulièrement propice à l’expérimentation, on y mesure - sans doute plus précisément l’importance d’une « instrumentation » de la perception et du jugement. - On abordera également dans cette séance la problématique des adolescents.
--
Quelle nouvelle organisation de la création de la valeur se dessine dans le contexte du Web - collaboratif, des réseaux sociaux, de la mobilité et de l’accès aux réseaux haut débit ? Comment - repenser l’articulation entre services culturels et tourisme ?
-
Archives 2007
+Muséologie 2007 dans Lignes de temps
Inscription obligatoire auprès d’Anne-Sophie François, Chargée de mission de l’Institut de recherche et d’innovation/Centre Pompidou :
+ anne-sophie.francois@centrepompidou.fr
+ Tel : 01 44 78 49 11
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On s’accorde aujourd’hui à considérer comme une caractéristique du Web 3.0, la conjonction d’un + point de vue éditorial et de contributions des visiteurs. En ingénierie sociale, on parle aussi de + combiner une approche « top-down » et de l’innovation ascendante de type « bottom-up ». Cette + séance introduira et mettra en débat cette notion, sans ignorer les effets de « viralisation » tant + recherchés par les industries culturelles, et montrera par des expériences concrètes comment les + musées réussissent ou échouent à combiner singularité d’un point de vue sur les oeuvres et contribution des visiteurs. +
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Un musée peut-il s’articuler avec des réseaux sociaux et des sites collaboratifs existants (type FaceBook, Flickr, YouTube, Daily Motion…) ? Dans ce cas, de quelle marge de manoeuvre dispose-t-il pour le choix des métadonnées et leur récupération pour enrichir son fonds ? Doit-il créer intégralement son propre réseau social ?
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Les technologies de la mobilité, utiles à la personnalisation des visites, constituent aussi un lien « pervasif » avec les espaces numériques. Reste à penser de nouvelles formes d’adresse au public + (débats, approfondissements, jeux…) pour que l’objet communicant devienne un véritable instrument + critique.
++
Le contexte éducatif est dans les musées particulièrement propice à l’expérimentation, on y mesure + sans doute plus précisément l’importance d’une « instrumentation » de la perception et du jugement. + On abordera également dans cette séance la problématique des adolescents.
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Quelle nouvelle organisation de la création de la valeur se dessine dans le contexte du Web + collaboratif, des réseaux sociaux, de la mobilité et de l’accès aux réseaux haut débit ? Comment + repenser l’articulation entre services culturels et tourisme ?
+
Accès : sur inscription (dans la limite des places disponibles) aux : -
Inscriptions : contact@iri.centrepompidou.fr
-Dates : le mercredi de 17h à 20h au Centre Pompidou
-Comment numériser, indexer et valoriser en restant indépendant des formats et en adaptant les contenus aux différents publics ? La base de données peut-elle servir directement la production de l’exposition ? Chaînes de production : comment passer des œuvres numérisées à l’édition numérique ? Système d’information : comment récupérer les éléments documentaires de l’exposition pour une réédition ou une version en ligne ?
-Interaction, visualisation 3D, avatars : au service de quel propos artistique ? Nouveau statut de l’œuvre d’art à l’heure de la reproductibilité numérique. Valeur ajoutée au contenu dans le contexte numérique ?
-Mesure et analyse du public, recueil des réactions, parcours personnalisés, intervention d’artistes, jeux de rôles/jeux vidéo.
-Comment mobiliser tous les sens ? Dans quel contexte l’immersion se justifie-t-elle ? Comment articuler bases de données documentaires et outils de visualisation avancés ? Outils de cartographie.
-Comment accompagner et prolonger la visite ? Quels usages innovants de la mobilité dans le contexte culturel ? Comment concevoir des systèmes/réseaux/appareils adaptés pour les musées ?
-Comment préparer et compléter la visite ? Mise en réseau de bases de données. Impact des technologies Web 2.0. Espaces personnels et sites éducatifs.
-Dans un contexte participatif et d’échange, quels outils pour favoriser une meilleure appropriation et un enrichissement des contenus par le public lui-même ? Quelles pédagogies développer avec ces nouveaux outils ?
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Accès : sur inscription (dans la limite des places disponibles) aux : +
Inscriptions : contact@iri.centrepompidou.fr
+Dates : le mercredi de 17h à 20h au Centre Pompidou
+Comment numériser, indexer et valoriser en restant indépendant des formats et en adaptant les contenus aux différents publics ? La base de données peut-elle servir directement la production de l’exposition ? Chaînes de production : comment passer des œuvres numérisées à l’édition numérique ? Système d’information : comment récupérer les éléments documentaires de l’exposition pour une réédition ou une version en ligne ?
+Interaction, visualisation 3D, avatars : au service de quel propos artistique ? Nouveau statut de l’œuvre d’art à l’heure de la reproductibilité numérique. Valeur ajoutée au contenu dans le contexte numérique ?
+Mesure et analyse du public, recueil des réactions, parcours personnalisés, intervention d’artistes, jeux de rôles/jeux vidéo.
+Comment mobiliser tous les sens ? Dans quel contexte l’immersion se justifie-t-elle ? Comment articuler bases de données documentaires et outils de visualisation avancés ? Outils de cartographie.
+Comment accompagner et prolonger la visite ? Quels usages innovants de la mobilité dans le contexte culturel ? Comment concevoir des systèmes/réseaux/appareils adaptés pour les musées ?
+Comment préparer et compléter la visite ? Mise en réseau de bases de données. Impact des technologies Web 2.0. Espaces personnels et sites éducatifs.
+Dans un contexte participatif et d’échange, quels outils pour favoriser une meilleure appropriation et un enrichissement des contenus par le public lui-même ? Quelles pédagogies développer avec ces nouveaux outils ?
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Séminaire « Enjeux anthropologiques, culturels et philosophiques des nanosciences et nanotechnologies ». Séminaire organisé par X. Guchet (Paris I) et S. Loeve (Paris X). Institut de Recherche et d'Innovation, 2007-2009
- - - --Le séminaire Enjeux anthropologiques, culturels et philosophiques des nanotechnologies sera -consacré cette troisième et dernière année à l'examen des dynamiques sociales associées aux -innovations en micro- et nanotechnologies. La question sera traitée du point de vue de la construction -d'une « société européenne de la connaissance », considérée comme une priorité depuis la conférence -de Lisbonne en 2000. Comme l'indique clairement le rapport d'un groupe de travail mandaté par la -Commission européenne, les nanotechnologies et plus généralement les technologies convergentes -doivent être considérées comme une opportunité pour construire une société européenne de la -connaissance, c'est-à-dire une société dans laquelle les connaissances n'émanent pas des seuls -scientifiques et experts mais sont « co-construites » par l'ensemble parties prenantes, notamment le -public. Comment ce programme de construction d'une société de la connaissance s'articule-t-il aux -dynamiques de recherche et d'innovation en micro- et nanotechnologies ? Que signifie « coconstruire -» des connaissances ? Comment le public est-il invité à « co-construire » des -connaissances ? Quel rôle pour les sciences humaines et sociales dans ce contexte et quel type de -connaissance produisent-elles ? Le séminaire se focalisera sur le cas grenoblois. -
- +Séminaire « Enjeux anthropologiques, culturels et philosophiques des nanosciences et nanotechnologies ». Séminaire organisé par X. Guchet (Paris I) et S. Loeve (Paris X). Institut de Recherche et d'Innovation, 2007-2009
+ + -+Le séminaire Enjeux anthropologiques, culturels et philosophiques des nanotechnologies sera +consacré cette troisième et dernière année à l'examen des dynamiques sociales associées aux +innovations en micro- et nanotechnologies. La question sera traitée du point de vue de la construction +d'une « société européenne de la connaissance », considérée comme une priorité depuis la conférence +de Lisbonne en 2000. Comme l'indique clairement le rapport d'un groupe de travail mandaté par la +Commission européenne, les nanotechnologies et plus généralement les technologies convergentes +doivent être considérées comme une opportunité pour construire une société européenne de la +connaissance, c'est-à-dire une société dans laquelle les connaissances n'émanent pas des seuls +scientifiques et experts mais sont « co-construites » par l'ensemble parties prenantes, notamment le +public. Comment ce programme de construction d'une société de la connaissance s'articule-t-il aux +dynamiques de recherche et d'innovation en micro- et nanotechnologies ? Que signifie « coconstruire +» des connaissances ? Comment le public est-il invité à « co-construire » des +connaissances ? Quel rôle pour les sciences humaines et sociales dans ce contexte et quel type de +connaissance produisent-elles ? Le séminaire se focalisera sur le cas grenoblois. +
+ + +Lieu : salle du Collège sur la Piazza Beaubourg.
+Lieu : salle du Collège sur la Piazza Beaubourg.
Coordination : Xavier Guchet, Sacha Loeve
-Séminaire « Enjeux anthropologiques, culturels et philosophiques des nanosciences et nanotechnologies ». Séminaire organisé par X. Guchet (Paris I) et S. Loeve (Paris X). Institut de Recherche et d'Innovation, 2007-2008
- - -Nanosciences et philosophies de la nature
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-L'intention générale de ce séminaire, commencé l'an passé, est de stimuler une approche critique des nanosciences et nanotechnologies (NST), non pas au sens d'une mise en accusation systématique des sciences et des techniques, mais au sens d'une analyse des effets que leur développement aura sur les conditions de l'expérience et de la connaissance humaines. Il s'agit par conséquent d'abandonner toute position de survol pour s'enfoncer dans la fabrique des représentations et des concepts, au plus près du travail des scientifiques en NST.
-Le séminaire de l'an passé, sur les représentations du nanomonde, a montré qu'il n'est pas possible de réduire la recherche en NST à des considérations strictement utilitaires. Les recherches dans les domaines de l'électronique et de la mécanique moléculaires, pourtant propices à suggérer une orientation purement utilitaire des recherches en NST, apparaissent au contraire sinon exclusivement, du moins prioritairement motivées par des intérêts de connaissance. Or, ce constat ne peut pas manquer d'avoir des incidences sur la, ou les, conception(s) de la nature que les recherches en NST font émerger. On veut en effet dans ce séminaire défendre l'idée que les NST ne font pas qu'intensifier ce rapport de pure exploitation à la nature qui est supposé définir la modernité technoscientifique, mais qu'elles font aussi émerger une vraie pensée de la nature. En parodiant Merleau-Ponty parlant de la cybernétique à la fin des années 50, on peut dire qu'on ne peut pas aujourd'hui penser la nature sans parler des nanosciences. C'est cette pensée de la nature que l'on voudrait interroger cette année. Si le séminaire de l'an passé a permis d'en donner un aperçu par l'examen des artifices fabriqués en laboratoire, le séminaire de cette année sera consacré à expliciter plus précisément cette pensée et avant tout à en montrer la diversité (il n'y a pas une mais plusieurs conceptions de la nature dans les NST). On entend pour cela s'appuyer sur des pensées philosophiques de la nature, celles de Whitehead et de Simondon en particulier, en faisant l'hypothèse qu'elles sont susceptibles de fournir des concepts permettant de mieux caractériser cette pensée de la nature qui se forge au coeur de la recherche en NST.
-Les NST, considérées comme le fleuron de la créativité opératoire des technosciences contemporaines, semblent inaugurer l'ère d'une processualité pure dans laquelle le devenir aurait destitué l'être. L'idée même d'une nature extérieure à nos activités technoscientifiques achèverait sa décomposition et ferait place à une perspective massive d'instrumentalisation des processus matériels, considérés dans leur ensemble comme des « dispositifs pour ». Peut-on en rester là ? Cette question servira de fil conducteur aux réflexions de ce séminaire 2007-2008.
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Nanosciences et philosophies de la nature
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+L'intention générale de ce séminaire, commencé l'an passé, est de stimuler une approche critique des nanosciences et nanotechnologies (NST), non pas au sens d'une mise en accusation systématique des sciences et des techniques, mais au sens d'une analyse des effets que leur développement aura sur les conditions de l'expérience et de la connaissance humaines. Il s'agit par conséquent d'abandonner toute position de survol pour s'enfoncer dans la fabrique des représentations et des concepts, au plus près du travail des scientifiques en NST.
+Le séminaire de l'an passé, sur les représentations du nanomonde, a montré qu'il n'est pas possible de réduire la recherche en NST à des considérations strictement utilitaires. Les recherches dans les domaines de l'électronique et de la mécanique moléculaires, pourtant propices à suggérer une orientation purement utilitaire des recherches en NST, apparaissent au contraire sinon exclusivement, du moins prioritairement motivées par des intérêts de connaissance. Or, ce constat ne peut pas manquer d'avoir des incidences sur la, ou les, conception(s) de la nature que les recherches en NST font émerger. On veut en effet dans ce séminaire défendre l'idée que les NST ne font pas qu'intensifier ce rapport de pure exploitation à la nature qui est supposé définir la modernité technoscientifique, mais qu'elles font aussi émerger une vraie pensée de la nature. En parodiant Merleau-Ponty parlant de la cybernétique à la fin des années 50, on peut dire qu'on ne peut pas aujourd'hui penser la nature sans parler des nanosciences. C'est cette pensée de la nature que l'on voudrait interroger cette année. Si le séminaire de l'an passé a permis d'en donner un aperçu par l'examen des artifices fabriqués en laboratoire, le séminaire de cette année sera consacré à expliciter plus précisément cette pensée et avant tout à en montrer la diversité (il n'y a pas une mais plusieurs conceptions de la nature dans les NST). On entend pour cela s'appuyer sur des pensées philosophiques de la nature, celles de Whitehead et de Simondon en particulier, en faisant l'hypothèse qu'elles sont susceptibles de fournir des concepts permettant de mieux caractériser cette pensée de la nature qui se forge au coeur de la recherche en NST.
+Les NST, considérées comme le fleuron de la créativité opératoire des technosciences contemporaines, semblent inaugurer l'ère d'une processualité pure dans laquelle le devenir aurait destitué l'être. L'idée même d'une nature extérieure à nos activités technoscientifiques achèverait sa décomposition et ferait place à une perspective massive d'instrumentalisation des processus matériels, considérés dans leur ensemble comme des « dispositifs pour ». Peut-on en rester là ? Cette question servira de fil conducteur aux réflexions de ce séminaire 2007-2008.
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Coordination : Xavier Guchet, Sacha Loeve
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Flyer du séminaire 2008
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Flyer du séminaire 2007
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Programme de l'atelier : Pour une évaluation critique des bionanotechnologies
-(25-26 janvier 2008, ENS)
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Flyer du séminaire 2008
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Flyer du séminaire 2007
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Programme de l'atelier : Pour une évaluation critique des bionanotechnologies
+(25-26 janvier 2008, ENS)
+- The goal of this first New Industrial World Forum is to create a focused discussion on design and - industrial design and capture this pivotal moment marked by digital technologies becoming increasingly - widespread (as with cognitive and cultural technologies) and transformational technologies - (in bio and nanotechnologies) proliferating. -
- -- Profound changes and contradictions ensue, forcing us to rethink practices in design and - research & development, as well as their socio and economic implications. -
- -- A new relationship between industrial design and everyday practice is being defined. - By monitoring this development and trying to collectively respond to these issues, - the forum aims to refresh the relationship between knowledge and industry, drawing the outline of new digital culture industries. -
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-- Information, registration, program: - http://www.digitallyours.fr -
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++ The goal of this first New Industrial World Forum is to create a focused discussion on design and + industrial design and capture this pivotal moment marked by digital technologies becoming increasingly + widespread (as with cognitive and cultural technologies) and transformational technologies + (in bio and nanotechnologies) proliferating. +
+ ++ Profound changes and contradictions ensue, forcing us to rethink practices in design and + research & development, as well as their socio and economic implications. +
+ ++ A new relationship between industrial design and everyday practice is being defined. + By monitoring this development and trying to collectively respond to these issues, + the forum aims to refresh the relationship between knowledge and industry, drawing the outline of new digital culture industries. +
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++ Information, registration, program: + http://www.digitallyours.fr +
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